TA & BR

 

Talons Aiguilles & Ballon Rond

Tome 1 – Coups francs

« Interdiction de tomber amoureux, d'accord ?
- C'est toi qui risques de craquer la première.
- C'est ce qu'on verra. »

Addison est la fille du mythique avant-centre du Chelsea Football Club, Mike Bailey, mais elle s'est éloignée de ses racines et de sa famille à la première occasion, a refait sa vie et tient à son nouvel anonymat. Devenue une femme d'affaires talentueuse, sa carrière la mène dans une ville portuaire du Sud de l'Angleterre.

Sa vie paisible est bousculée lorsqu'elle est forcée d'affronter son passé en assistant au match du Portsmouth FC : elle se rappelle à quel point elle aimait ce sport et l'ambiance des stades, mais les blessures de son enfance ressurgissent. Les choses se compliquent lorsqu'elle s'aperçoit que l'entraîneur de l'équipe de football n'est autre que l'homme qui a brisé son cour alors qu'elle était toute jeune fille.


Tome 2 – Lignes de touche - Automne / Hiver 2026

 


l'acheter

Numérique : disponible à l'unité et dans les abonnements numériques !

Amazon Kindle       |       Fnac Kobo       |       Nextory       |       Cultura       |       Decitre       |       Google Books


 

Ma bande originale

Copie de sans titre  

Tome 1 : Coups francs

Sur Youtube

Sur Spotify

(À venir)

 
 

 


« Très belle histoire au cœur d'une équipe unie. Vous y trouverez tout ce que vous y chercher : de l'humour, de l'amour, des doutes, des surprises... un bon mélange qui vous fera voyager ! Je vous la conseille ! »
Sophie

« Belle histoire d'amour autour du football. Je ne connais rien à ce sport, mais les éléments donnés par l'autrice étaient intéressants sans être lourds. On vibre avec les hauts et les bas de l'héroïne ! »
Marie

« J'ai adoré les personnages dans leur ensemble, leur caractère propre. Les dialogues ont du sens. Je me suis réellement sentie emballée par chaque évènement, qu'il soit positif ou négatif sans la vie de notre héroïne. »
Capsullissime


Extrait 2

Tome 1 : Coups francs


Vous savez, ces moments déterminants dans une vie, ces moments où tout bascule, où on vit les événements au ralenti parce qu’on saisit l’importance de ce qui se joue ? C’est un de ces moments-là. Je devine ce qu’il va faire, et les raisons qui l’animent : comme je l’ai repoussé la semaine dernière, maintenant qu’il s’est assuré que son charme opère tout de même sur moi, c’est son orgueil malmené qu’il cherche à restaurer.

Je ne bouge toujours pas, donnant mon consentement implicite, le cœur qui s’emballe, qui s’emballe jusqu’à s’arrêter un instant. Oh mon Dieu... Il va m'embrasser. Il va réellement m'embrasser.

Sa bouche sur la mienne est une sensation délicieuse et je crois que j’ai le tournis. Plus rien n'existe autour de nous, et je me délecte de sa proximité.

Jusqu'à ce qu’un énorme éclat de voix général me ramène à la réalité ; il s’agit de la clameur de tous les membres de l'équipe qui chantent à tue-tête une des chansons à boire qui servent à charrier les coéquipiers. Je ne comprends pas toutes les paroles, mais il est question de Liam qui serait un champion et de tours de terrain à faire en courant. Je pique un fard comme jamais, au cœur de toutes les attentions. Non, mais, qu'est-ce qui m'a pris de me donner en spectacle de cette façon ? J’ai envie de disparaître dans un trou, pitié, faites que la terre s’ouvre sous mes pieds !

La chanson dure une éternité, les joueurs sont hilares et Liam, leur aîné, leur capitaine, rit de bon cœur, quant à lui parfaitement à l'aise. C'est tout le contraire pour moi. Je regarde mes chaussures en attendant la fin, c’est-à-dire une acclamation générale. Mais intérieurement, même si la situation est très embarrassante, je dois admettre que ça me fait sourire.

— Cette fois, je m'en vais. Viens par-là, intimé-je à Liam en l'attrapant par le col une fois que toutes les chopes se sont entrechoquées à sa gloire.

Il m'a mis dans une situation délicate, je n’ai plus rien à perdre à le tirer par la main vers un lieu de repli. Mon beau capitaine me suit sans faire de vague, encore hilare et visiblement content de lui. Nous traversons toute la salle pour rejoindre les couloirs dans le ventre du stade jusqu'à la sortie. Une fois que nous sommes seuls dans l'obscurité, je m'arrête et le confronte.

— Ne refais plus ça.

Il rit de nouveau.

— Ils sont comme ils sont, mais ce ne sont pas de mauvais bougres.

— Je n'en doute pas, mais j'aimerais quand même à l'avenir qu'on soit plus discrets.

— Tu ne veux pas que je fasse ça devant eux ?

Il cueille mes jambes pour les enrouler autour de sa taille et m'embrasse comme ça faisait très, très longtemps que je n'avais pas été embrassée. Avec un mélange de fougue et de langueur qui me laisse sur le carreau. Même si nous sommes dans le noir, je sens son regard sombre sur moi, son envie de prendre possession de moi. Je glisse mes doigts sur sa barbe piquante et repose mes lèvres sur les siennes. Éblouissante sensation. Sa langue vient à la rencontre de la mienne tandis que ses mains ceignent ma taille un peu plus fort. Je ne sais même plus comment je m'appelle. Et je déteste perdre le contrôle de cette façon. Je reprends pied et me sauve.

— Bonne nuit, Liam.